Est-ce que la cuisson des aliments modifie leur apport calorique ?
Hello tout le monde !\n\nJe me demandais, en préparant mon repas de ce soir, si la cuisson affecte réellement le nombre de calories dans ce qu'on mange. Par exemple, est-ce qu'une patate douce rôtie a plus ou moins de calories qu'une patate douce crue ? Ou est-ce que ça change juste la façon dont le corps les absorbe ? J'ai cherché un peu sur le net mais je trouve des infos contradictoires, donc je me suis dit que ce serait top de demander l'avis de la communauté ici ! Si vous avez des sources fiables à partager, ce serait super !
Commentaires (17)
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Intéressante question. La cuisson n'ajoute pas de calories en elle-même, sauf si on ajoute de la matière grasse (huile, beurre...). Ce qu'elle fait, c'est modifier la structure des aliments, ce qui peut influencer la façon dont on les digère et dont notre corps absorbe les nutriments. Pour la patate douce, la cuisson la rend plus facile à digérer, ce qui pourrait potentiellement augmenter l'absorption des glucides, mais l'impact calorique direct est minime. Les infos contradictoires viennent probablement de là : on confond digestion et apport calorique brut.
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Bien vu pour la distinction digestion/apport calorique, c'est souvent là que le bât blesse dans les discussions sur la nutrition.
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En fait, Creativa, pour avoir une idée plus claire, tu pourrais comparer les infos nutritionnelles (calories, glucides, etc.) pour 100g de patate douce crue et 100g de patate douce cuite (rôtie, bouillie, vapeur...). Ces infos sont dispo sur pas mal de sites spécialisés en nutrition, ou même sur l'appli Yuka, tu scannes le produit et t'as le détail. Ça te donnera une base de comparaison plus concrète.
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Merci Dentelline pour l'astuce Yuka, je vais checker ça, c'est une super idée !
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Je suis d'accord avec Dentelline, l'application Yuka est une solution pratique. Je pense que cette vidéo pourrait aussi vous intéresser. Elle explique comment différents types de cuisson peuvent affecter la qualité nutritionnelle des aliments :
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Merci Gregor Mendel pour le partage de cette vidéo. Ça me fait penser qu'il faudrait vraiment que je me penche sur l'impact des cuissons sur les vitamines et minéraux... C'est un autre sujet, mais tellement lié ! Bon, revenons à nos calories, je vais éplucher tout ça avec Yuka et la vidéo, merci à tous pour votre aide !
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Si tu veux aller plus loin Mélodieuse, tu peux regarder du côté de la cuisson sous vide. Ça préserve pas mal les nutriments et ça change pas trop l'apport calorique, à ce qu'il paraît 🧐. Y a plein de tutos sur le net pour se lancer, et même des groupes de passionnés qui partagent leurs recettes. C'est un peu technique au début, mais ça vaut le coup si tu veux vraiment optimiser ta nutrition ! 🧑🍳✨
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Bon, alors, j'ai fait mes petites recherches avec Yuka et la vidéo conseillée. 🤓 Effectivement, la cuisson change pas tellement les calories, mais plutôt comment le corps les utilise. C'est surtout les vitamines qui trinquent selon le mode de cuisson, aïe aïe aïe! Du coup, je vais essayer de varier les cuissons pour pas trop perdre au change niveau nutriments. Merci encore pour les tuyaux! ✨
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Creativa, t'as bien fait de creuser la question ! C'est clair que la cuisson, c'est pas juste une histoire de calories, c'est un peu plus retors que ça. En tant que CPE, j'ai vu pas mal de jeunes se prendre la tête avec des régimes à la noix sans comprendre ces subtilités. Ce qui compte, c'est l'équilibre, et là, tu sembles être sur la bonne voie. Perso, je suis plus du genre à me faire plaisir en mangeant, mais en essayant de comprendre ce que je mange, justement. Pour revenir à nos moutons (ou plutôt à nos patates douces !), l'histoire des vitamines qui "trinquent", c'est pas une légende. Par exemple, la vitamine C, elle est super sensible à la chaleur. Une étude a montré qu'on peut perdre jusqu'à 50% de la vitamine C dans certains légumes juste en les faisant bouillir ! (source : *Journal of Agricultural and Food Chemistry*, si ça t'intéresse de vérifier). Après, faut pas non plus virer parano et ne plus rien cuire, hein. Ce qui est intéressant, c'est que la cuisson peut aussi rendre certains nutriments plus accessibles. Les caroténoïdes dans les carottes, par exemple, sont mieux absorbés quand elles sont cuites (même source que précédemment, d'ailleurs). C'est un peu le serpent qui se mord la queue, non ? Et puis, comme le disaient les autres, y'a l'histoire de l'indice glycémique qui change avec la cuisson. Une cuisson longue et à haute température peut augmenter l'IG, ce qui peut être problématique si on a du diabète ou qu'on surveille sa glycémie. Donc, varier les plaisirs, c'est une bonne idée, mais varier les cuissons, c'est encore mieux ! Enfin, méfie-toi quand même des infos que tu trouves sur le net. Y'a pas mal de charlatans qui surfent sur la vague de la nutrition. Faut croiser les sources et toujours garder un esprit critique. C'est un peu comme à l'école, quoi : on ne gobe pas tout ce que dit le prof !
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Je trouve que tu généralises un peu vite en disant qu'il ne faut pas gober ce que dit le prof... C'est quand même notre rôle de transmettre des connaissances validées, non ? Bien sûr qu'il faut encourager l'esprit critique, mais il ne faut pas non plus décrédibiliser systématiquement les sources d'information traditionnelles. Surtout quand on parle de sujets aussi sensibles que la nutrition, où les fausses informations pullulent.
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Si je comprends bien, on a commencé par s'interroger sur l'impact de la cuisson sur les calories des aliments (avec l'exemple de la patate douce), puis on a élargi le débat à l'influence de la cuisson sur la digestion et l'absorption des nutriments, notamment des vitamines, et enfin sur l'indice glycémique. On a souligné l'importance de varier les modes de cuisson et de croiser les sources d'info pour éviter les erreurs. C'est bien ça ?
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Creativa, quand tu dis que la cuisson change 'plutôt comment le corps les utilise', tu peux développer un peu ? Tu penses à quoi exactement ? C'est lié à l'IG dont parlait Manon Lefevre ou à autre chose ?
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Creativa, pour imager la chose, pense à une clé et une serrure. La cuisson, elle modifie la forme de la clé (l'aliment). Des fois, elle la rend plus facile à insérer (meilleure digestion, nutriments plus accessibles), des fois moins (destruction des vitamines). Et des fois, elle change juste la serrure (l'IG, qui affecte la vitesse à laquelle le sucre entre dans le sang). C'est un peu simpliste, mais ça peut aider à visualiser le truc !
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Parfaitement imagé, BaklavaHacker.
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C'est super clair ton explication avec la clé et la serrure, BaklavaHacker ! 👍 Je retiens l'image, c'est vraiment parlant pour comprendre comment la cuisson transforme les aliments et leur impact sur notre organisme. Merci beaucoup pour cette vulgarisation imagée ! 🍳
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Tellement bien dit.
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L'image de la clé et de la serrure, c'est top, super méthode pour se représenter les choses. Je pense qu'il est important de souligner un point : quand on parle de l'impact de la cuisson, il ne faut pas négliger le fait que le poids des aliments change. Une patate douce crue, bourrée d'eau, ne pèsera pas le même poids une fois rôtie, où elle aura perdu une partie de son humidité. Donc, pour comparer l'apport calorique, il faut vraiment se baser sur un poids identique (par exemple, 100g, comme je disais au départ). Sinon, on fausse tout. Et puis, il y a un autre truc, dont on ne parle pas assez, c'est la biodisponibilité des protéines. La cuisson, elle peut vraiment aider à rendre les protéines plus faciles à assimiler. Par exemple, les légumineuses crues, c'est pas toujours facile à digérer, mais une bonne cuisson, et hop, c'est beaucoup mieux. C'est un peu comme si on "déconstruit" les protéines pour que le corps puisse mieux les utiliser. Donc, même si la cuisson peut dézinguer certaines vitamines, elle a aussi des avantages. L'important, c'est de trouver le bon compromis. Et pour compléter ce que disait Manon Lefevre sur les infos qu'on trouve sur le net, je rajouterais qu'il faut faire gaffe aux "modes" alimentaires. On voit souvent des trucs du genre "le régime X est le meilleur pour la santé" ou "il faut absolument éviter tel aliment". C'est rarement aussi simple. Chaque personne est différente, et ce qui marche pour l'un ne marche pas forcément pour l'autre. Donc, l'idéal, c'est d'écouter son corps et de se faire accompagner par un professionnel de la santé si on a des questions ou des doutes.
Creativa
le 26 Mars 2025